lespetitscheminsdelehamel

Bonjour à mes amis utilisateurs de chemins ruraux.

J'habite LE HAMEL, un petit village de 520 habitants situé dans la vallée de La SOMME, 22 km à l'est d'AMIENS, 5 km au nord de VILLERS-BRETONNEUX, 7 km à l'est de CORBIE.

 Je suis retraité de la SNCF où j'étais conducteur de trains à AMIENS, je suis né à SAILLY le SEC en 1952 et  j'ai pratiquement toujours habité à LE HAMEL, sauf de 76 à 79 où j'ai habité CORBIE, je connais bien le territoire de mon village car lorsque j'étais jeune, j'accompagnais mon père qui travaillait dans une ferme ( 120 ha, donc grande pour l'époque, la plus importante dans le village était de 180 ha, elle serait moyenne maintenant) à LE HAMEL, je suis donc incollable sur l'emplacement des chemins, des haies et des talus.

Ensuite vers 13 ans, je participais également à différents travaux, endives, moisson, pommes de terre, betteraves comme tous les jeunes de ma génération, nous voyons nos parents faire et nous venions les aider, cette campagne autour de LE HAMEL, je l'ai donc parcourue en tous sens.

Depuis de nombreuses années, je défends les chemins ruraux qu'une minorité à tendance à vouloir faire disparaitre à son profit, ils n' en ont jamais assez ,bientôt, ils cutiveront nos routes goudronnées.

Les photos montrent bien les anomalies rencontrées sur le terrain, il est inutile de mettre les noms car les visiteurs de toute la FRANCE ne connaissent pas l'agriculteur et à LE HAMEL et environs , on connait les brebis galeuses qui s'accaparent le bien public.En règle générale, il y en a un ou 2 par village, çà suffit pour donner une image négative de toute la profession.Comme on dit entre nous, on sait à qui on peut confier son porte-monnaie et à qui il ne faut surtout pas le laisser....

Les agriculteurs peuvent circuler librement sur les chemins de remembrement et ruraux sans y occasionner de dégats, ils font ce qu'ils veulent dans leurs propriétés,ils ne doivent pas cultiver les chemins.

 Le marcheur, le vététiste, le cavalier qu'il soit à la selle ou en attelage circule exclusivement sur les chemins,ils ne doit en aucun cas traverser les parcelles cultivées.

Chacun chez soi et tout ira bien.

J'ai utilisé ces chemins pour y faire de la randonnée pédestre, du VTT et maintenant pour y pratiquer l'attelage avec ma jument de trait boulonnais., voir le site http://penseedelehamel.blog4ever.com.

Comme vous dans votre village , je vois régulièrement la largeur des chemins diminuer,quand ce n'est pas le chemin complet qui est cultivé, en général, un agriculteur riverain prend un mètre d'un côté, si le maire ne dit rien et l'expérience me prouve que les maires ferment souvent les yeux, le chemin ne vote pas, l'agriculteur met un bulletin dans l'urne, l'agriculteur qui est à l'opposé fait souvent de même et en 3 ans, l'affaire est pliée, LE CHEMIN  A DISPARU.

Le code rural est trés clair en ce qui concerne le rôle du maire:

-article R161.11" si un obstacle s'oppose à la circulation sur un chemin, le maire y remédie d'urgence".

-article R161.14(3)"interdiction de cultiver les chemins ruraux".

-article L 161.5" l'autorité municipale est chargée de la police et de la conservation des chemins ruraux".

-article R 161.24 "les branches, racines qui dépassent sur les chemins doivent être coupées par les propriétaires ou exploitants".

Il y a un décalage entre ce que doit faire le maire et ce qu'il fait réellement , souvent un agriculteur est adjoint, quelquefois , il a demandé à être responsable de la voierie?????

On peut laisser faire et subir, j'ai choisi de faire face, il y a beaucoup de JACQOU le CROQUANT en moi, un peu de JOSE BOVE également,  mais seul ,c'est difficile, c'est pour celà que je crée ce blog où je mettrais des photos de situations anormales,chemins cultivés, talus grillés au glyphosate(round-up) lors du déchaumage chimique du champ riverain ou cultivés, pose d'une barrière sur un chemin communal pour faire plaisir à un chasseur.

Il faudrait que nous nous regroupions , les marcheurs , les vététistes et les cavaliers du canton de CORBIE pour nous faire entendre, l'idéal serait d'avoir au minimum un correspondant dans chaque village qui connaisse bien le territoire et qui puisse signaler immédiatement  les anomalies constatées sur le terrain afin d'y remédier dans le plus bref délai.

ENSEMBLE ,celà sera POSSIBLE.

L'action paye toujours, en 1995, nous avons fait remettre en état un tronçon de chemin cultivé situé en partie sur les communes de LE HAMEL et de LAMOTTE-WARFUSEE, il fait maintenant partie du"circuit des 2 chapelles" inscrit au PDIPR, à l'automne 2006, un agriculteur a rendu aprés plusieurs demandes de ma part 280 m de chemin de remembrement qu'il cultivait, ce chemin permet de faire la jonction entre 2 chemins ruraux et surtout d'éviter de traverser un bois en période de chasse(par sécurité, car le chemin qui traverse le bois est communal et rien n'interdit de l'emprunter en toute période).

 

J'ai obtenu de nombreux renseignements pratiques pour la défense des chemins ruraux par un membre de "MAYENNE NATURE ENVIRONNEMENT", voir leur site trés bien conçu  :www.mayennenatureenvironnement.fr.

j'ai également été trés bien renseigné sur le statut des chemins de remembrement par Mr GILLES GRARDEL de la chambre d'agriculture de la SOMME au 03222336904.

Vous pouvez me contacter au 03 22 96 03 16 ou au 06 99 20 10 54, mais le plus facile et le plus pratique est mon mail: bernard.defrain@voila.fr.

Dans beaucoup de villages, pour ne pas dire dans tous les villages, il y a des problèmes de chemins qu'un riverain essaye de s'accaparer, souvent les gens ferment les yeux ou critiquent par derrière, mais n'osent rien entreprendre, soit pour conserver le droit de chasse, pouvoir avoir du bois de chauffage à tarif réduit ou de la paille pour leurs animaux ou encore le prêt d' un tracteur et sa remorque pour faire divers charrois.

Dans quelques villages, les élus, des associations se mobilisent pour défendre ce patrimoine commun à nous les ouvriers qui possédons uniquement notre habitation et le terrain autour, il faut être obstiné car il faut souvent 2 ans voire plus entre le début des démarches et le chemin réouvert à la libre circulation,heureusement la presse parle de ces actions entreprises par une minorité sur le terrain et celà peut donner des idées à d'autres.

Le courrier picard a parlé des actions à GOUY-l'HOPITAL, à LE HAMEL, à LUCHEUX le 02 janvier(page 13).

Un reportage sur LUCHEUX est  même passé surFR3, le14 janvier 2008.

 

Vous qui avez lu ces articles ou qui venez sur ce site, vous pouvez nous aider en adhérant à ces associations de défense des chemins locaux, plus nous serons et plus les élus nous écouteront.

Fin 2009, j'ai obtenu les renseignements essentiels sur la procédure à suivre  quand des chemins qui figurent sur le cadastre sont cultivés en totalité ou en partie,

je remercie Madame Mylène ESCHMANN, chargée de mission "chemins ruraux"   à Chemins de PICARDIE,

voir en rubrique "articles" ,chemins de PICARDIE 1 et 2.

                               1 rue du Pont de la PLANCHE

                                02000 BARENTON-BUGNY

                                0638100485

                                 cheminsdepicardie@naturagora.fr